It is 4034. Humanity has made it to the stars. Fassin Taak, a Slow Seer at the Court of the Nasqueron Dwellers, will be fortunate if he makes it to the end of the year. The Nasqueron Dwellers inhabit a gas giant on the outskirts of the galaxy, in a system awaiting its wormhole connection to the rest of civilization. In the meantime, they are dismissed as decadents living in a state of highly developed barbarism, hoarding data without order, hunting their own young & fighting pointless formal wars. Seconded to a military-religious order he's barely heard of—part of the baroque hierarchy of the Mercatoria, the latest galactic hegemony— Taak has to travel again amongst the Dwellers. He is in search of a secret hidden for half a billion years. But with each day that passes a war draws closer—a war threatening to overwhelm everything & everyone he's ever known.

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Dans un univers peuplé d'innombrables races, habitant semble-t-il le moindre caillou pourvu d'une gravité minimale (voire même sans la moindre gravité, comme le montre un passage où le héros rencontre une nébuleuse vivante et intelligente), l'humanité cohabite dans chacune de ses habitations avec des races plus ou moins compatibles, car ayant une vie plus ou moins longue. En particulier, les Habitants, résidant dans presque toutes les planètes gazeuzes géantes de la galaxie (sauf Jupiter, trop sèche), semblent immortels, et habitent apparement la galaxie depuis quelques milliards d'années. Ces Habitants semblent cacher un secret, un secret que les ignobles méchants veulent capturer à tout prix, quitte à déclencher la guerre (ce qu'ils feront d'ailleurs avec joie).
Dans tout ça, le héros, qui étudie les Habitants à la manière d'un ethnologue, se retrouve poussé à la recherche d'un moyen de transport dont les Habitants aurait le secret.
C'est un roman particulièrement foisonnant que celui-là. on y découvre une société galactique complexe, des races extra-terrestres comme s'il en pleuvait (au moins autant que, par exemple, dans le cycle de l'élévation de David Brin, et ça n'est pas peu dire), des moyens de transports variés, puisque malgré l'apparente supprématie des trous de vers, il y a aussi pléthore de vaisseaux (vaisseaux conçus d'ailleurs pour passer dans les trous de ver, et donc dessinés comme des minarets couchés - c'est l'auteur qui le dit - et qui ne peuvent qu'évoquer l'étoile de Pandore), une énigme incroyablement complexe, une guerre interstellaire, ...
D'aucuns voient dans tout cela une accumulation un peu bancale de thèmes mal assemblés. Moi, j'y vois exactement ce que l'auteur montre dans le jeu de piste éperdu qui emmène le héros à travers tout le système : une blague quasi-cosmique. une blague que je n'ai d'ailleurs compris que lors de la rencontre avec l'Habitant .... dont j'ai hélas oublié le nom ... qui était parti étudier d'autres espèces extra-terrestres, ce qui, comme le héros, nous fait faire d'innombrables loopings intellectuels.
En fait, pour être honnête, ce roman me fait l'effet d'une bon sang de belle arnaque.
C'est-à-dire que pour le lecteur inattentif, il s'agit simplement d'un space-opera un peu tortueux, dans lequel l'auteur, qui a pourtant comis auparavant quelques chefs-d'oeuvre de construction (je pense en particulier à [b:L'usage des armes|12057963|Aide-m