Otto McGavin is peacefully idealistic by nature, an Anglo-Buddhist, who seeks employment with the Confederacion because he believes in its mission to protect human & nonhuman rights. The only problem is that the Confederacion needs him as one of its twelve Prime Operators for its secret service, the TBII. The TBII wants him as a spy, thief & assassin. It's not, of course, a problem for the Confederacion, which simply uses immersion therapy & hypnotic personality overlay for Otto's training, then sends him out in deep cover, encased in plastiflesh, on a variety of dangerous missions on a number of bizarre worlds. But for him, it's a different matter: what he has to witness & what he's forced to do take a terrible toll. Always he returns to his original self--his conscience stabbed by the memory of all those he'd killed in the service of interstellar harmony.

Authors

Review

Dans ce roman, on suit les aventures d’un "agent" de la confederaçion, l’inévitable société de l’espace censée régir la bonne marche des planètes grâce à un ensemble de règles simples visant à empêcher les guerres, l’exploitation des trop faibles extra-terrestres et quelques autres trucs somme toute mineurs.
L’intérêt de ce bouquin, c’est que, pour remplir ses missions, notre agent secret est imprégné sous hypnose de la personne qu’il va remplacer, et maquillé de manière plutôt efficace. Bien sûr, comme c’est avant tout un agent secret, il connaît au moins dix façons de tuer silencieusement son ennemi. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce roman n’est pas une n-ième ressucée de l’archi-galvaudé thème de la sauvegarde de notre univers et de notre mode de vie, mais une réflexion sur des thèmes que j’ai un peu de mal à définir. L’éditeur nous dit "une réflexion incisive sur la violence d’État et la perversion du pouvoir".
C’est vrai, mais en même temps complètement, radicalement et définitivement faux.
Bien sûr, le pouvoir est violent, mais je ne crois pas que ce soit vraiment le sujet du roman. A mon sens, l’auteur se rapproche plutôt de thèmes déja évoqués dans La Guerre éternelle comme par exemple la façon dont une bureaucratie, quelle que soit sa forme, peut broyer ses élites simplement en ne les écoutant pas. Remarquez bien que je dis sans doute ça en écho à ma situation personnelle qui n’est pas tout à fait brillante (mais ça n’est pas le sujet ici). C’est donc un roman très intéressant par cette thématique qui sert de ligne rouge. Cependant, la chose perd un peu de son intérêt du fait de la construction du roman. En effet, il est conçu comme un fix-up et les phases où la personnalité de l’agent est exposée ne sont que des transitions rapides entre deux missions sur le terrain. Celles-ci ne sont pas inintéressantes (et présentent même une certaine originalité dans le dernier cas) mais sont quand même un cran au-dessous de ces phases d’introspection d’une âpreté saisissante.
Tout ça fait de ce court roman une oeuvre sympathique, mais pas essentielle à mon sens.