A peine revenue, la paix sur la station Athoek est menacée par la découverte d'un individu qui ne devrait même pas exister - un ancillaire d'un vaisseau censé avoir disparu de l'espace du Radch depuis des millénaires. L'arrivée d'un nouveau traducteur des étranges Presgers, et surtout celle, imminente et lourdement armée, d'Anaander Mianaai, l'autorité suprême de l'empire en guerre contre elle-même, pourraient bien entraîner le Radch tout entier dans une guerre civile sans précédent.
Review
La conclusion de cette trilogie est vraiment exceptionnelle.
En effet, on reprend le récit dans la continuité exacte de L'épée de l'ancillaire : Breq l'ancillaire est sur la station spatiale Athoek, et essaye d'y résoudre les problèmes locaux avec certains objectifs politiques, qui émergent peu à peu lors de l'histoire. En effet, Breq, avec son histoire particulière, a un point de vue particulier sur les relations entre IA et humains, qui vont le pousser à prendre des décisions de plus en plus radicales.
Je ne vais pas aller plus loin, parce que ça gâcherait un peu le cours de l'histoire.
En revanche, ce que je peux dire, c'est que la subtilité des premiers tomes révèle dans ce dernier tout son intérêt, puisque des éléments clés de l'intrigue se dévoilent sous un jour particulier.
On voit par exemple les relations entre les personnages de l'équipage du vaisseau spatial prendre corps, et c'est bien (même si il m'a encore fallu quelques dizaines de pages pour me réhabituer à leurs noms).
On voit aussi des éléments de l'histoire occidentale apparaître métaphoriquement dans cette histoire. Et c'est vachement bien.
En fait, tout est vachement bien. Tellement bien, même, que ça donne envie de relire les trois romans d'affilée, histoire de bien comprendre tous les noeuds du récit.