09 février 2008
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De retour d'un voyage d'affaires extra planétaire, Simon Kress découvre avec amusement que ses piranhas se sont entredévorés et que des deux créatures exotiques qui vivaient sur sa propriété, seule une subsiste. En quête de nouveaux familiers pour alimenter ses jeux cruels, Simon va mettre la main sur une colonie de rois des sables, d'étranges insectes intelligents capables de bien des surprises... Six nouvelles - inédites pour la plupart - qui nous rappellent que l'auteur culte du trône de fer est aussi a l'aise avec les textes courts et incisifs de la science-fiction qu'avec les immenses sagas de fantasy.
Authors
Review
Assez exceptionnellement, j’ai lu ce petit recueil. Pourquoi ? c’est simple, George R.R. Martin est pour moi un auteur proprement exceptionnel, et je voulais savoir ce qu’il donnerait dans un genre très différent de la fantasy. Eh bien j’ai vu.
Dans ces six nouvelles, la diversité est assez grande dans les personnages et les thèmes, mais pas forcément dans les situations; En effet, j’avais le souvenir d’une forme (la nouvelle) se prétant bien aux crocs-en-jambes, aux conclusions abruptes et parfois en pied de nez, mais c’est loin d’être le cas ici. Dans chacune de ces nouvelles, on suit un personnage à un moment clé (enfin, c’est mon avis) qui nous montre avant tout la fragilité de ces individus. En ce sens, cette lecture a un côté initiatique, puisqu’elle m’a permis de bien mieux comprendre certains des ressorts les mieux enfouis du trône de fer. D’un autre côté, comme je n’aime pas réellement les nouvelles, je suis naturellement un peu décu, je reste sur une impression de trop-peu(1).
Bon, allez, je me fends d’une salve de minis-avis sur ces nouvelles, histoire d’être complet.
1. Par la croix et le dragon – Une belle histoire sur les doutes d’un inquisiteur dans une civilisation galactique, et leur respect par ses interlocuteurs. Il y a bien sûr un côté rigolo à l’évangile de Satan, mais hélas l’auteur ne joue pas assez avec, je trouve.
2. Âprevères – Un peu de bonne désillusion sur un monde abandonné, comme il doit en exister tant sur la frontière(2). J’ai bien senti dans cette nouvelle quelques racines du trône de fer en création.
3. Vifs-amis – Comment l’espace transformera les hommes. C’est je trouve une réinterprétation d’un thème classique sur la transformation de l’homme pour conquérir un nouveau milieu qui lui ôte sa nature humaine.
4. La Cité de pierre – La soif de découvertes peut amener certains hommes en des endroits étranges, et à faire des expériences vraiment étranges; Ce qui est curieux, dans cette histoire aux limites du fantastique, c’est la fin, qui m’a fait un peu penser à l’incal ou aux histoires de Valérian.
5. La Dame des étoiles – Le titre est joli, mais l’histoire beaucoup moins, puisqu’il s’agit ni plus ni moins que d’une projection dans les étoiles d’une banale histoire de mac.
6. Les Rois des sables – La meilleure nouvelle du recueil, parce que la plus intriguante.
L’un dans l’autre, c’était pas mal, mais pas extraordinaire non plus … Parfait pour le fan de Martin, en fait. Parce que celui qui veut un bon bouquin de cet auteur, il peut plutôt lire Windhaven(3), entamer le trône de fer, ou d’autres oeuvres bien connues de cet auteur.
* (1) En particulier pour la dernière, qui donne son titre au recueil, et qui aurait pu à mon avis faire un roman tout à fait passionant.
* (2) Vous savez, celle de 4845
* (3) Oui, c’est un roman coécrit, mais il est très bien écrit, et nous fait joliment voyager, et ça, c’est bien.
Dans ces six nouvelles, la diversité est assez grande dans les personnages et les thèmes, mais pas forcément dans les situations; En effet, j’avais le souvenir d’une forme (la nouvelle) se prétant bien aux crocs-en-jambes, aux conclusions abruptes et parfois en pied de nez, mais c’est loin d’être le cas ici. Dans chacune de ces nouvelles, on suit un personnage à un moment clé (enfin, c’est mon avis) qui nous montre avant tout la fragilité de ces individus. En ce sens, cette lecture a un côté initiatique, puisqu’elle m’a permis de bien mieux comprendre certains des ressorts les mieux enfouis du trône de fer. D’un autre côté, comme je n’aime pas réellement les nouvelles, je suis naturellement un peu décu, je reste sur une impression de trop-peu(1).
Bon, allez, je me fends d’une salve de minis-avis sur ces nouvelles, histoire d’être complet.
1. Par la croix et le dragon – Une belle histoire sur les doutes d’un inquisiteur dans une civilisation galactique, et leur respect par ses interlocuteurs. Il y a bien sûr un côté rigolo à l’évangile de Satan, mais hélas l’auteur ne joue pas assez avec, je trouve.
2. Âprevères – Un peu de bonne désillusion sur un monde abandonné, comme il doit en exister tant sur la frontière(2). J’ai bien senti dans cette nouvelle quelques racines du trône de fer en création.
3. Vifs-amis – Comment l’espace transformera les hommes. C’est je trouve une réinterprétation d’un thème classique sur la transformation de l’homme pour conquérir un nouveau milieu qui lui ôte sa nature humaine.
4. La Cité de pierre – La soif de découvertes peut amener certains hommes en des endroits étranges, et à faire des expériences vraiment étranges; Ce qui est curieux, dans cette histoire aux limites du fantastique, c’est la fin, qui m’a fait un peu penser à l’incal ou aux histoires de Valérian.
5. La Dame des étoiles – Le titre est joli, mais l’histoire beaucoup moins, puisqu’il s’agit ni plus ni moins que d’une projection dans les étoiles d’une banale histoire de mac.
6. Les Rois des sables – La meilleure nouvelle du recueil, parce que la plus intriguante.
L’un dans l’autre, c’était pas mal, mais pas extraordinaire non plus … Parfait pour le fan de Martin, en fait. Parce que celui qui veut un bon bouquin de cet auteur, il peut plutôt lire Windhaven(3), entamer le trône de fer, ou d’autres oeuvres bien connues de cet auteur.
* (1) En particulier pour la dernière, qui donne son titre au recueil, et qui aurait pu à mon avis faire un roman tout à fait passionant.
* (2) Vous savez, celle de 4845
* (3) Oui, c’est un roman coécrit, mais il est très bien écrit, et nous fait joliment voyager, et ça, c’est bien.