Irvi et son ami le nain Maluuk ont un plan pour abattre la dictature du Cobra et délivrer enfin la population de son joug cruel. Dissimulés au sein d’une troupe de théâtre, ils vont le piéger en lui proposant de jouer son propre rôle dans une spectaculaire pièce mettant en scène sa gloire et sa magnificence. Et au moment où, aveuglé par l’orgueil, il sera au centre du spectacle de sa propre vanité, le redoutable Cobra sera à la merci de la lame vengeresse d’Irvi ! Les deux acolytes préparent cette apothéose pendant de longs mois. Ils croient avoir tout orchestré, seulement, qui aurait pu prévoir que le jour de la représentation la belle Sian, l’amour d’Irvi, serait là dans le public, bousculant le scénario prévu ?

Quelques mois après le premier tome, voici déjà la fin de ce diptyque époustouflant d’inventivité et de virtuosité. Enrique Fernández met en scène un admirable jeu de miroirs entre les récits imbriqués, qui en fait une formidable déclaration d’amour au conte et au pouvoir des histoires !

Review

Ce second tome reprend les élements graphiques du premier (de la couleur comme s'il en pleuvait, de la couleur tombée du ciel, de la couleur qu'on n'imaginait pas pouvoir voir sur du papier), pour nuancer l'intrigue explosive du premier tome dans une vision peut-être plus théatralisée de ce qui est à la fois un complot, une pièce de théatre, une romance, et bien d'autres choses encore.
En fait, c'est ce qui fait la qualité de cette oeuvre : être indescriptible par sa richesse.