Comme chaque année, ignorant toujours le vrai métier de son fils, Mary Solomon réclame une simple rose pour son anniversaire, mais pas n'importe laquelle : une de ces délicates roses blanches que son ami fleuriste vend désormais à la sauvette dans une proche station de métro.
Mère et fils arrivent ensemble sur place, mais tandis que le "pasteur" Soda négocie avec le vieux vendeur l'achat de tout son stock de roses, Mary a l'attention attirée par un personnage sombre, à la physionomie vaguement orientale, porteur d'un sac à dos. Ce dernier a, par inadvertance, laissé tomber une enveloppe contenant une importante somme que Mary, s'éloignant de son fils pour trottiner dans la foule des navetteurs, tente de lui restituer. Mary est cardiaque, pas bien agile, mais au bout d'une ou deux minutes, elle parvient néanmoins à interpeller timidement l'inquiétant personnage. Dissimulant mal sa surprise, il s'empresse de s'éloigner avec l'enveloppe... avant de se raviser... pour glisser à l'oreille de la vieille dame : "Ces jours-ci, ne prenez surtout pas le métro !"
Soda ne prend connaissance de l'anecdote que Mary lui confesse naïvement que dans la soirée. Il se lance alors avec 8 heures de retard sur la piste de Khalid Cheik.

Series

Review

J'avais très peur en commençant ce nouveau tome des aventures du pasteur policier de New-York.
A la fois parce que le dessinateur a changé, mais également parce que reprendre une série comme Soda, qui a dans mon esprit une telle imprégnation du New-Yrok "classique", me paraissait incompatible avec l'évocation assez forte des attentats du 11 septembre.
Eh bien je n'aurais pas dû.
Parce que Tome est un scénariste qui maîtrise son sujet, et que Dan, même s'il a un dessin plus nerveux que Gazotti, a complètement respecté le ... style (?) existant dans la série depuis le premier tome.
Et puis la magie a, en sens, opéré : tout ce que font Soda et Bab's, qui soupçonnent une intervention américaine dans les attentats susnommés, est frappé au coin du bon sens. Et l'ensemble du discours concernant les lois liberticides prises depuis prend particulièrement bien sur moi.
Alors du coup, c'est évidement un vrai succès. Et si il n'y a pas l'espèce de happy end louche de [title:Code Apocalypse], c'est vraiment une chouette histoire.
Et puis (et j'insiste lourdement) Tome a réussi à m'intriguer dans sa postface avec ses histoires de bâtiment des archives de la CIA qui s'effondre discrètement le même jour que le World Trade Center, ou le fait que les bâtiments aient bien tenu, avant de s'effondrer d'un coup. Tenez, regardez par exemple cet article de la wikipedia anglophone sur Architects et ingénieurs pour la vérité sur le 11 septembre .. C'est assez stupéfiant (notament cette histoire d'immeuble non touché par les avions, mais effondré quand même).