Ca ressemble furieusement au mode mind map de plantuml, mais peut-être en encore mieux



Tout est parfait, et je verrais bien Bertrand Usclat interviewer le ministre de l’économie …​


Les couleurs HTML, présentées par teinte. C’est très sympa.



Lyra, l'héroïne des Royaumes du Nord et de la Tour des Anges, est retenue prisonnière par sa mère, l'ambitieuse et cruelle Mme Coulter qui, pour mieux s'assurer de sa docilité, l'a plongée dans un sommeil artificiel. Will, le compagnon de Lyra, armé du poignard subtil, s'est lancé à sa recherche, escorté de deux anges, Balthamos et Baruch. Avec leur aide, il parviendra à délivrer son amie. Mais, à son réveil, Lyra lui annonce qu'une mission encore plus périlleuse, presque désespérée, les attend : ils doivent descendre dans le monde des morts...

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Je n'avais pas aimé le tome précédent, et je partais dans celui-ci avec des à-prioris, hélas confirmés.
En effet, dans celui-ci comme dans le précédent, l'auteur continue à manipuler une espèce de mystique chrétienne faisant de son enfant héroïne une ève renouvellée censée sauver ou damner l'ensemble de la création. Evidement, le mystère de l'Acte qu'elle doit accomplir tient le lecteur raisonnablement intéressé. Et il vaut mieux tenter de tenir le lecteur en haleine, parce que les rebondissements se multiplient autant que les changements de cap : tantôt il faut courir apporter un couteau à l'homme qui veut tuer la mort, tantôt il faut aller voir ce pauvre Roger, sacrifié dans le premier roman aux expériences du même homme (mais ça va, il oeuvrait pour le bien), tantôt il faut traverser le monde des morts.
Au bout d'un moment, ça n'est pas l'infatigable Lyra qui souffle, c'est moi, parce que les rebondissements perdent de plus en plus de crédibilité. Le sommet est d'ailleurs atteint avec les créatures à roue, gentilles en compréhensibles en moins d'une semaine (ça n'est pas la méthode Assimil, mais ça y ressemble curieusement). Bref, je n'ai pas aimé les rebondissements, aussi multiples que les changements de bord de Mme Coulter. Et je n'ai pas aimé les personnages, qui semblent systématiquement téléguidés. Et je n'ai pas non plus aimé les décors, qui perdent de leur consistance. La seule chose correcte dans ce roman trop épais, c'est l'écriture, toujours vivante.
Mais ça ne suffit pas à sauver ce que je ne peux qualifier que de naufrage littéraire nourri par trop d'ambition, et pas assez de concision.

Une librairie CSS de construction de graphiques variés, que je trouve très bien pensée puisque les données y apparaissent dans des tables HTML.








J’ai vu citer cette loi à propos de la supervision d’un système quelconque (plutôt que cybernétique), et effectivement, ça a du sens.


Il y a quelques temps, j'ai découvert sur Twitter le langage de programmation Catala. Et j'avais été impressioné par l'idée de créer un DSL (mais quel DSL) pour encoder un domaine législatif et y utiliser les capacités de l'informatique théorique.

Et ce matin, j'ai enfin eu le temps de regarder la présentation qu'en a fait Denis Merigoux à Lambda Lille.

https://www.youtube.com/watch?v=vaXGgrUHtuk

Et je suis encore plus impressioné, et nourri d'idées originales (mais plus les mêmes qu'avant).

Ma première idée, à la lecture du peu d'informations que j'avais cherché, avait été de tenter d'utiliser Catala comme support à une partie de nomic. Mais, en regardant cette présentation, j'ai compris que l'objectif de Catala était avant tout d'alimenter un moteur de calcul à partir d'une description de la loi fondée sur une logique à exceptions, ce qu'illustre fort bien Denis dans sa présentation.

Et du coup, j'ai complètement changé de fusil d'épaule. Je me dis aujourd'hui qu'au-dela de fournir un moteur de calcul plus correct à la DGFIP, il est tout à fait possible de créer un "robot fiscaliste" proposant des optimisations d'impôts.

Mais une partie de moi se dit que ce serait éthiquement mal d'aider les gens à "optimiser" leurs impôts ... Sauf qu'en fait, la réalité n'est pas si simple, et il faut avoir une vision politique des choses, parce qu'aucune entreprise ne peut prétendre être apolitique. Pour le dire autrement, je pense sincèrement que le fait que le droit fiscal soit rempli d'exceptions plus ou moins curieuses est une forme de clientélisme qui mérite d'être exposée plus clairement (regardez par exemple cette liste de niches fiscales, certaines sont ... curieuses). Et comment mieux exposer ça qu'en traçant clairement, comme le permet Catala, une optimisation d'impôt au texte de lui la permettant ?

Je vais donc mettre cette idée à côté de Proust, dont je vous parlerai prochainement.



Si vous voulez des fonds d’écran virtuels pas surprenants, mais différents, ce site me paraît malin.


Il y a quelques temps, mes collègues rennais ont participé à la rédaction d'un numéro hors-série de Kaizen consacré au numérique responsable.

Et devinez quoi ? J'ai pris le temps de lire ces 132 pages d'articles de 4 pages sur des sujets variés, mais toujours autour du même thème, qui est évidement celui du numérique responsable (dingue, hein). En l’occurrence, le magazine parle beaucoup d'écologie et de consommation de ressources et d'énergie, et un peu de responsabilité sociale ou éthique. Et c'est bien comme ça. Il y a par ailleurs plusieurs chiffres marquants : 90% des rejets de gaz à effets de serre sont liés à la fabrication des matériels, et seuls 10% concernent leur utilisation. Au début, cette répartition semble folle ... Et elle devient d'un coup moins dingue quand on sait combien de métaux et terres rares sont utilisées pour fabriquer un ordinateur ou, pire encore, un smartphone. Ce qui pousse à un constat, également fait sur IFTTD avec Raphaël Lemaire : pour construire un logiciel qui soit raisonnablement correct d'un point de vue écologique, il faut avant tout ne pas pousser les utilisateurs à renouveler leur matériel. Ca implique de ne pas sauter sur les dernières nouveautés à la mode, mais aussi de s'intéresser à la performance de l'application en tant que fonctionnalité essentielle.

Et ce qui est bien avec cette lecture, c'est que j'ai pu l'aborder avec un oeil critique assez intéressant. Parce qu'il y a certaines choses qui m'ont chagriné dans ce magazine. D'abord le fait que certains des interviewés ont une hiérarchie des usages qui m'a un peu déplu : utiliser un ordinateur pour travailler, ok, mais pour se distraire, pouah ! Ensuite un élément d'ordre conceptuel sur la définition de ce qu'est l'écologie. Parce que si il y a bien un terme galvaudé aujourd'hui, c'est celui-là. Et pendant cette lecture, j'ai distingué au moins trois sens.

  • L'écologie scientifique, qui est l'étude des interactions entre organismes et dont on entend trop peu parler.
  • L'écologie politique, qui est parfois un peu confuse dans ses objectifs, ses moyens et sa vision mais qui cherche globalement à remettre la planète au coeur de la politique, si j'ai bien compris
  • L'écologie technique, qui est l'application de techniques et de méthodes industrielles dans l'objectif de diminuer l'impact sur le réchauffement climatique

Et en fait, la confusion entre ces trois sens apparaît à la lecture.

Un autre inconvénient de cette lecture est qu'à mon avis, la bataille des chiffres continue entre les différents lobbies. Quand j'entends par exemple que le numérique produit plus de gaz à effets de serre que l'aviation ... j'ai des doutes très sérieux. Et d'un autre côté, chaque transaction bitcoin consomme autant d'électricité que l'alimentation d'une ville entière. Donc il y a là-dedans une réalité mesurable, qui mériterait d'être trouvée. Mais il y a tellement d'intérêts politiques ou économiques que la vérité sera difficilement trouvable. Ca n'est pas un appel au complotisme en mode "on nous cache tout", mais plus le constat que si l'écologie s'envisage désormais comme une force politique, elle met nécessairement en place une opposition, ou plutôt plusieurs oppositions, qui vont rendre les débats sur ces sujet fascinants pour les années à venir.

Et je me réjouis de voir que certains collègues participent avec autant d'implication à ce débat, dans une publication de cette qualité.


J’avais l’intuition que certains chiffres sur le danger climatique du numérique étaient faux. Et cet article le confirme de façon spectaculaire. J’aimerais beaucoup voir mes collègues s’emparer de ces chiffres et pousser l’analyse plus loin



Parfois, je trouve qu’internet (et en particulier Reddit) va trop loin. Mais pas avec ce Reddit consacré à l’ananas (en particulier sur la pizza). Parce que c’est bon.


Je pense que ça intéressera au moins un collègue


Toujours lire toute la doc. Et là, j’ai appris des trucs. (mais bon, si vous n’êtes pas mindustriels, ça ne vous intéressera pas)


Vous ne connaissez pas Deskreen ?

Il a y juste un truc qui n'est pas dit dans tous ces avis dithyrambiques : il faut acheter un "dummy plug HDMI". c'est-à-dire une prise HDMI qui fait croire à votre ordinateur qu'il y a un écran connecté, même si il n'y en a pas.

Normalement, ça m'aurait stoppé.

Mais j'ai chez moi une tablette Lenovo qui ne sert plus trop, et une autre tablette Samsung elle aussi sous-utilisée.

Donc j'ai acheté le bon plug chez Amazon (j'aurais aimé pouvoir l'acheter chez LDLC, mais manifestement, ces produits ne semblent pas avoir trop de succès chez les vendeurs de matériel français). Vous noterez que j'ai pris un modèle qui fait aussi pass-through pour connecter un vrai écran.

Et donc, la prise est arrivée ce matin, et je me suis empressé de tester.

Donc, l'appairage se fait sans trop de souci : je scanne le QRCode affiché par deskreen, ça m'ouvre le navigateur (en http simple) qui lance un stream envoyant le contenu de l'écran.

Dans l'ensemble, c'est raisonnablement bien fichu. Malheureusement, comme le flux vidéo passe par mon réseau wifi domestique, qui est un peu chargé, l'écran a parfois un lag assez important. Je pense que ça peut se résoudre en passant par le partage de connexion en USB ... J'essayerai une fois que j'aurais réussi à configurer ça sur mon téléphone (parce que trouver comment dire à Android d'utiliser la connexion réseau de l'ordinateur connecté en USB plutôt que la sienne est ... délicat).

Et donc, est-ce que je suis content d'avoir acheté ce dummy plug ? Oui, parce que je sens que ça peut rapidement devenir un très bon logiciel (il faudrait juste voir comment optimiser l'envoi du flux vidéo, mais ça, ça fait partie des choses connues, non ?).



Dans mindustry 6 il y a un microprocesseur, utilisant un langage assembleur spécifique. Je suis au bord du trou noir : je peux apprendre un nouveau langage de programmation, qui ne sert à presqu’aussi peu de choses que RoboCom (qui n’existe plus)






Ce truc à base d’annotation processor (qui me rappelle Qi4j et Lombok - en propre) me semble conceptuellement intéressant …​




Heu …​ Je suis …​ interpelé ? Rassurez-vous, ça n’est que de la science-fiction, enfin, peut-être



Je me demande si ça marche bien chez CleverCloud …​ Parce que 1 - Ca leur servirait 2 - Je me verrais bien proposer ça chez Zenika


On en est tous là avec Renaud, mais Klaire le dit tellement bien. Et franchement, ça fait limite chialer.


Dix ans d’histoire des langages de programmation populaires sur RedMonk. Je suis triste de voir que Groovy est sorti du top 20 …​ Mais content de voir que Rust y est entré !





Hier, j'ai eu l'honneur d'être taggé par Cynthia pour le 8 mars (une journée que personne ne devrait se sentir heureux de célébrer) :

C'est un honneur, parce que je sais que Cynthia ne m'aurait pas mentionné comme ça.

Mais il s'est aussi passé quelque chose dans ma tête. J'ai commencé à chercher que mettre dans cette sélection. Et bien sûr, j'ai trouvé un livre, et même plusieurs (Sortir du trou/Lever la tête, Le guide des métiers pour les petites filles qui ne veulent pas être princesses). Et pour une fois (ça va paraître curieux aux gens qui me connaissent), je me suis senti imposteur : la sensation écrasante d'être entouré de gens bien plus pertinents et intelligents que moi pour parler de ce sujet. Du coup, évidement, j'ai fait l'autruche. Et je ne suis même pas sûr que ça ait été une erreur (sauf à sous-entendre que les droits de la moitié de la population humaine ne sont pas importants, mais ça me paraîtrait évidement une approche stupide).

Et franchement, le débat sur la place des hommes dans les revendications féministes est un sujet des plus intéressants, mais je ne vais pas forcément le détailler ici.

Cela dit, l'approche de mes collègues est vraiment bien, et je les félicite.





Ca alors. Je pourrais prétendre m’en douter …​ Mais la réalité du phénomène est assez stupéfiante.




Donc je peux mettre du Java 11 sur mon Raspberry ? Je sais exactement que faire de ça (en l’occurrence automatiser mon lifestream)


Une autre série de claviers en deux parties. Je trouve toujours ça aussi spectaculaire (et certains ont des formes, des couleurs, complètement dingues)





Une conférence assez intéressante sur les effets algébriques, qui semblent être une façon "propre" de faire rentrer les effets de bord dans les langages fonctionnels.


Je pourrais faire une très belle réponse de très mauvaise foi à cet article. La vérité est que, si des tonnes de langages ont essayé de détrôner sur la JVM, aucun n’a réussi, et je ne vois pas Kotlin réussir.


C’est une bonne question, tiens, et la réponse ne me satisfait pas complètement, puisqu’une bonne partie des améliorations de Java sont d’ordre ergonomique, et on ajouterait là un peu d’ergonomie


Mon arrêt maladie se termine, et je peux tenter d'en tirer un rapide bilan.

Avant toute chose, je me dois de signaler que je suis un menteur. En effet, j'ai toujours cru être capable de me passer de contact humain pendant de longues périodes. Mais là, la topologie des maisons lilloises m'a isolé dans ma chambre sous les combles quand ma famille restait au rez-de-chaussée. Et pour la première fois depuis bien longtemps, j'ai un peu souffert de ce manque de relations sociales avec les gens que j'aime. Et c'est une réalisation qui fait en fait du bien : se rendre compte que les gens qu'on aime nous manquent, quand on sait qu'on les reverra, ça fait du bien.

Ensuite, comme tout vieux geek, j'ai passé beaucoup trop de temps à jouer. Comme je l'ai déja écrit, j'ai passé beaucoup de temps sur les convoyeurs de mindustry (les captures d'écran statiques ne font pas honneur à la folie qui peut s'emparer du joueur pendant une partie un poil longue) à tenter de faire rentrer plus de matière dans mon noyau. Et à mon avis, il y a largement de quoi en faire un support pour une présentation sur, par exemple, le fameux enterprise integration patterns, ou le refactoring ...

Par ailleurs, j'ai réussi à trouver le temps de lire au moins un livre un peu sérieux, The Art of System Architecting, qui m'a permis de clarifier certaines de mes intuitions, comme le dit très bien cette citation

J'ai également pris un peu de temps (moins d'une journée, en fait), pour virer Plex de mon NAS et le remplacer (évidement) par MiniDlna pour des raisons évidentes : si Plex a plein de fonctionnalités magiques, la performance n'en fait pas partie. Et dans la mesure où mon NAS est un modèle peu performant, lui mettre un logiciel trop lourd sur le dos n'a aucun intérêt. Et évidemnet, depuis que j'utilise MiniDlna, l'affichage de la liste de mes films sur la freebox se fait en un clin d'oeil. J'ai bien sûr perdu les fonctionnalités magiques de tri automatique de Plex, mais je connais un script Python magique qui pourrait peut-être (flinck) les restaurer.

Et puis j'ai tenté de trouver une astuce pour mettre à jour ma tablette obsolète (que j'ai trouvé), mais je n'ai pas osé la flasher par peur de la bricker.

Mais surtout, j'ai réfléchi.

J'ai réfléchi, par exemple, au fait que je n’avançais pas du tout sur mon idée de plugin Keepass. Il y a à ça des raisons logistiques, mais il y a surtout une réflexion sur la valeur de la procrastination. Parce que pour un projet domestique, la motivation est importante, et les freins à celle-ci sont évidents. Et en l’occurrence, je sais que je n'ai pas avancé parce que je vois encore trop de zones floues que je vais doucement prendre le temps de clarifier.

J'ai aussi réfléchi à mon rôle dans mon entreprise actuelle, bien aidé par une cascade organisationnelle que j'ai tenté avant mon arrêt maladie, et dont je reparlerai sans doute bientôt.

J'ai également beaucoup pensé à la beauté de ce pays, la France, dans lequel on peut se faire opérer d'un problème aussi pénible qu'handicapant et potentiellement grave ((la hernie discale, pour ceux qui ne suivent pas), presque gratuitement, dans ce qui pourrait être les meilleures conditions au monde. Et je trouve lamentablement triste que les gens au pouvoir, guidés par des considérations comptables plus que par tout autre chose au monde, choisissent sciemment de détruire ce système de santé. Ca dit des choses bien tristes sur eux, et sur leur vision de ce que peut être la grandeur d'un pays. A titre personnel, et d'une façon pas étonnante, l'intérêt porté à la santé des français entrera de façon presque prioritaire des mes critères électoraux. Parce que pour être honnête, augmenter la police et l'armée au détriment de la santé, de la culture, de l'écologie, c'est une vision féodalisante, rétrograde, pétainiste et particulièrement stupide de ce qu'est le rôle d'un gouvernement.


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Review

Ce roman se situe dans une vague de fantastique contemporain à tendance mystique assez intéressant. Jugez plutôt ... Il semblerait bien que Dieu se soit découpé en un nombre indéterminé d'entités divines (au moins dix-neuf). Et chacun de ces dieux a choisi au moins un "désigné" qui pourrait être vu comme son prophète, sauf qu'il ne prêche pas et ne tente pas de convertir les gens à son dieu. Il y gagne en revanche des présages et autres pouvoirs curieux.
Raylee, l'héroïne, est la désignée du dieu dix-neuf, et française. Originaire de la région de Perpignan, elle vit maintenant dans la maison des prières, installée dans le Cotentin, et financée par la fédération, qu'on pourrait voir comme la religion officielle de cette multitude de dieux. Elle n'y vit donc pas seule, mais ses cohabitants ne sont pas très sympathiques.
Je suis surpris d'avoir autant apprécié cette lecture.
En effet, l'étiquette polar a toujours tendance à me faire fuir : je n'aime pas trop l'idée d'une littérature qui explore obsessionellement les mauvais côtés de l'humanité, comme on explore une dent creuse.
Mais ici, il ne s'agit que d'une étiquette, puisque le coeur du roman est l'exploration de la relation entre un individu et son dieu, quel qu'il soit. Et même si ce roman se situe en France, et met en scène des personnages parfois athées, la spiritualité y est toujours présente et explorée avec beaucoup de finesse et de tact.
C'est bien sûr le cas du personnage principal, dont on explore l'enfance et l'adolescence. C'est aussi le cas du policier qui l'observe et se pose des questions sur ses rapports à la foi. Curieusement, ça n'est en revanche absolument pas le cas des frères Marshall, des personnages qui forment dans ce roman des espèces de soutiens, alors qu'ils ne le devraient pas.
Je dis ça, mais en fait, leur rôle évolue, et c'est assez normal pour un roman qui concerne des individus en cours de transformation. Attention, je ne parle pas d'initiation, parce que ça n'est pas le cas, pas plus que ça n'est un roman sur l'adolescence, alors que ça pourrait très bien. Non, je parle bien de transformation : la transformation des relations entre ces personnages, qui apparaissent au début du roman comme particulièrement stéréotypées est à mon sens un autre coeur du roman, puisque c'est en quelque sorte c qui permettra au conflit mystique de prendre une réalité relationnelle (qui vaut bien mieux qu'une réalité de conflit à base de combats, magiques ou pas).
Parce que bien sûr, il y a un conflit, un conflit qui est en fait une menace existentielle pour l'humanité, figurez-vous. Et curieusement, cette menace ne prendra pas corps dans le roman. Elle restera à planer, sombrement, pour donner une fin crépusculaire (et assez stylée à mon avis).
Et donc, j'ai bien aimé ce roman, qui raconte avant tout ce que peut être l’illumination en ces temps de fin du monde. C'est un authentique roman fantastique, et une vraie réussite.


Le titre de l’article est très bon, mais le contenu est décevant. Parce que le problème avec Chrome n’est pas sa performance, mais son influence désastreuse sur l’évolution du web.



Tiens, encore un outil d’automatisation de téléchargement. Et comme il est compatible avec tout un tas de protocoles, ça pourrait être …​ malin






Kos

Kos

Une surcouche minimaliste à Vert.x. Ca a l’air bien (et c’est toujours bien de voir vert.x utilisé, parce que c’est de la balle)




Wow, ça m’a l’air bien fichu pour transformer un paquet de données en visualisation


Si vous voulez faire des tests de performances pour du code purement Java, Quickperf a l’air sacrément intéressant !



Oh, un jeu d’apprentissage des sélecteurs CSS ! C’est toujours cool ce genre de trucs.


Des centaines de milliers d’icônes SVG avec évidement le moteur de recheche associé.


Cet article est rempli de considérations extrêmement intéressantes sur l’intérêt qu’il y a à limiter la taille de …​ tout, en fait. Mais surtout de son site web dans toutes ses dimensions : moins de features, moins de dépendances, …​


En plus de voir un délinquant sexuel apporter son soutien à un délinquant financier, c’est aussi, et même surtout, un ministre de l’intérieur en exercice qui met à mal à le travail de la justice. C’est une honte, et une faute.


Un très bon exemple de bonne ergonomie du mécanisme de création de mot de passe.


Alexis Kauffmann sur Twitter : "[malin Pour être autorisés à voir certaines vidéos, Google demande désormais aux utilisateurs européens de YouTube de confirmer leur âge en livrant leur numéro de carte bancaire ("confirmation immédiate") ou une pièce d’identité ("confirmation plus longue"). https://t.co/5vNp5OSrqL" / Twitter]

Tiens, Google crée encore un nouveau mécanisme de censure *et\* de collecte de l’information *au nom de la protection des personnes vulnérables\*.


Oulala, une base de données stockant les valeurs dans IPFS, ça a l’air …​ bien ? (mais évidement, il va falloir que je me documente un poil sur IPFS)


Les initialisations statiques sont un problème quelquesoit le langage. Et cet article le montre bien dans le cas spécifiqued e Go (il s’avère que les langages que je préfère utiliser -Java, Rust, Python - ont une vision "saine" du problème)


Il y a des nains furieux qu’on leur ait dérobé leur or, Jack qui n’est pas très pressé de monter à son haricot, Cloclo qui se réincarne dans le métro et des jeunes filles habillées de blanc qui hantent les routes la nuit...

Mais il y aussi des enquêtes glauques et angoissantes, l’enfer des combats à Falloujah et des ombres qui, chaque soir, dansent pour leur public.

Entre fantasy et fantastique, Karim Berrouka nous propose un livre où le rire se mélange à l’effroi. Des délires les plus fous aux atmosphères les plus sombres, peut-être bien, au fond que les ballons dirigeables rêvent parfois de poupées gonflables...

Contient en bonus dix nouvelles de plus par rapport à l'original !

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Je vais faire très bref ...
Si vous aimez les nouvelles, et si vous aimez Karim Berrouka, ce recueil sera pour vous.
Si comme moi vous n'aimez pas trop cette forme littéraire, ce sera intéressant ... Malheureusement ça manquera de la consistance d'un roman.
Malgré tout, Berrouka écrit très bien, et les scènes sont joliment plantées. Mais ça ne me suffit hélas pas.


Un truc qui n’est pas dit là-dedans, c’est qu’avant d’être un outil de création de sites généralistes, c’est un outil de gestion de blog. Et pour gérer un blog, c’est un outil extrêmement pratique.


Une alternative à GitHub …​ dont la particularité est de viser la légèreté (et donc la rapidité). Et franchement, le site est rapide !


Une très bonne interview de Pratchett, mettant en particulier en lumière sa vision intéressante des genres littéraires …​.




Que se passe-t-il quand un auteur SCP meurt ? Clairement, c’est la fin de certains mondes.


Ca ressemble un peu à de la diablerie, non ? C’est un exécutable windows/macosx/linux, qui est aussi un fichier ZIP valide, ET dans lequel on peut ajouter du contenu …​ DE LA DIABLERIE


The world's most entertaining and useless self-help guide, from the brilliant mind behind the wildly popular webcomic xkcd and the #1 New York Times bestsellers What If? and Thing Explainer

For any task you might want to do, there's a right way, a wrong way, and a way so monumentally complex, excessive, and inadvisable that no one would ever try it. How To is a guide to the third kind of approach. It's full of highly impractical advice for everything from landing a plane to digging a hole.

Bestselling author and cartoonist Randall Munroe explains how to predict the weather by analyzing the pixels of your Facebook photos. He teaches you how to tell if you're a baby boomer or a 90's kid by measuring the radioactivity of your teeth. He offers tips for taking a selfie with a telescope, crossing a river by boiling it, and powering your house by destroying the fabric of space-time. And if you want to get rid of the book once you're done with it, he walks you through your options for proper disposal, including dissolving it in the ocean, converting it to a vapor, using tectonic plates to subduct it into the Earth's mantle, or launching it into the Sun.

By exploring the most complicated ways to do simple tasks, Munroe doesn't just make things difficult for himself and his readers. As he did so brilliantly in What If?, Munroe invites us to explore the most absurd reaches of the possible. Full of clever infographics and amusing illustrations, How To is a delightfully mind-bending way to better understand the science and technology underlying the things we do every day.

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Review

Randall Munro cherche dans ce livre les réponses les plus loufoques à des questions simples.
Pour donner un exemple, quand il se demande comment arriver à l'heure à un rendez-vous, son premier réflexe est de tenter de ralentir l'écoulement du temps.
Donc, ce sont globalement des méthodes de l'ordre de la triche. Mais des méthodes qui impliquent globalement beaucoup de science. Et c'est très cool, parce que ça envoie le lecteur dans des directions totalement inattendues (mais souvent relativistes).
Comme pour "Et si...", j'ai beaucoup aimé le ton et le sujet. Le bouquin est vraiment très sympa à picorer.


Je suis en train de me dire que je pourrais réutiliser une vieille tablette avec ce genre de bidule pour avoir l’air stylé …​ ou pas





C’est une chouette idée, mais je me dis qu’avec mes présentations en reveal il suffit que je I partage ma connexion entre mon ordinateur et mon téléphone pour avoir l’équivalent