CA m’a l’air d’un super outil pour le staff de ride on Lille…​



C’est drôle, parce que …​ c’est vrai 🤣 (en fait, implémenter en 2021 une liste chaînée ou un graphe n’a aucun sens, il vaut mieux se concentrer sur un vrai problème d’utilisateur)


https://kubevious.io/[Kubevious

Kubernetes Assured]

Un outil d’exploration de cluster K8s qui a l’air bien joli. J’espère que mes collègues DevOps vont en parler prochainement …​





Cette métaphore des couleurs de fonction pour mettre en valeur inconvénient d’async/await est vraiment chouette, et aboutit à une vision très sympa du défi que ça représente.


Je ne suis pas sûr, mais je pense que c’est là-dedans que je trouverai le code qui me permettra de reconnaître les chiffres des fameux sites bancaires





Ingray Aughskold a tout prévu : 1) libérer Pahlad Budrakim de la planète prison où iæl a été envoyéæ passer le reste de ses jours, 2) læ forcer à révéler où iæl a caché les vestiges garseddaïs dont le vol lui a valu sa condamnation, 3) confier les précieux vestiges à sa mère, Nétano Aughskold, pour assurer à cette dernière un avantage politique décisif, et 4)prouver à sa famille qu’elle est digne d’accéder, le jour venu, à la tête du clan.
Mais ce faisant, Ingray va sans le savoir tirer le fil d’une conspiration interplanétaire qui dépasse de loin ses pathétiques ambitions…

Authors

Review

On connaît Ann Leckie pour sa trilogie de l'ancillaire, qui est très bien, et très sombre.
Dans ce roman-ci, qui se passe dans le même futur lointain, on s'intéresse cette fois-ci à un monde qui ne fait pas partie du Radch, mais qui est malgré tout peuplé d'humains.
Et dans ce monde à l'organisation sociale différente (les enfants sont laissés dans des crèches collectives et potentiellement adoptés par des gens hauts placés si ils les trouvent à leur goût - intellectuellement, on n'est pas dans Parade nuptiale), on va suivre Ingray, enfant d'un personnage politique important, qui se sent incapable d'assumer la position politique de son parent et va donc tenter une manoeuvre audacieuse (lire stupidement dangereuse), laquelle va la plonger au coeur d'un complot menaçant l'indépendance politique de son monde. Ecrit comme ça, ça a l'air ssacrément sombre. Néanmoins, je pense que ça n'est pas un hasard que la troisième de couverture affiche une intégrale des Vorkosigan. En effet, si Ingray n'a pas, mais alors pas du tout, le charisme et le bagout d'un Miles Vorkosigan, il y a malgré tout une parenté dans le côté catastrophe qui se termine bien. Et c'est vraiment plaisant de retrouver cette forme de récit d'anticipation (je ne parle pas de space-opera, parce qu'il n'est pas question de vaisseau spatiaux autrement que sous la forme de bus volants) !
Par ailleurs, il faut noter que l'innovation de genre de Leckie se maintient : si le Radch est intégralement féminin, ce monde-ci se tient à un genre neutre que Patrick Marcel a traduit dans une version particulière de l'écriture inclusive. Et comme dans le Radch, je trouve ce changement de genre principal extrêmement salutaire, parce qu'en cassant le genre d'Ingray (je ne crois pas avoir devnié son genre à un quelconque moment, et encore maintenant, je l'ignore), on met plus en valeur ses qualités et ses défauts en tant qu'individu. Et je dois bien dire que cette innovation littéraire apporte un intérêt supplémentaire.
Donc on a une histoire qui me rappelle le meilleur du space-opera (selon moi), et des personnages mis en valeur par des astuces littéraires qui, si elles sont visibles, ne cassent pas la lecture. Autrement dit, un très bon roman, qui se dévore avec plaisir !

On me suggère qu’il utilise des outils équivalents à xq depuis bien longtemps. Et effectivement, xmlstartlet a l’air nettement plus complet.


Parfois, il se passe des choses terrifiantes dans la fondation SCP. Ca me rappelle Palimpseste, le trop court roman de Charles Stross




NOM DE ZEUS ! Un équivalent de jq pour xml, c’est très très chouette (même si il y a de moins en moins de XML).



C’est vraiment très séduisant, ce concept de variables CSS …​ Ca donne vraiment envie d’en abuser 😀


J’ai toujours imaginé que Herbert avait dû faire un séjour initiatique dans le désert pour produire Dune. Et dans cet article, j’ai appris que c’est plutôt le désert qui est venu à lui. Surprenant ..








Un paragraphe *très\* intéressant sur la limite du modèle de contribution poussé par git et ses interfaces. Je nuancerai toutefois le propos : si le mec passe beaucoup de temps à tester, peut-être qu’il devrait d’abord accepter des contributions à ce sujet pour se faciliter la vie ensuite.




Vendée Globe sur Twitter : "[Arrivée Vendée Globe 2020 @sailingdamien (Groupe APICIL ) a franchi la ligne d’arrivée du #VG2020. Il a bouclé son tour du monde, sans escale et sans assistance, après 80j 21h 58min 20s de navigation en parcourant 24 365.74 milles Félicitations à lui pour sa très belle course. https://t.co/i1sfZyak9R" / Twitter]

Je suis très heureux de voir ce brillant marin, déjà champion paralympique, boucler cette boucle


Bon, c’est une forme particulière de fétichisme, mais franchement, je trouve ces claviers absolument terribles (même si j’ai beaucoup de mal à m’imaginer en acheter un)




Oulala, le mec fait une réflexion de connard, et il se la reprend vraiment bien dans la tronche. Franchement, dire un truc stupide et tenter ensuite la feinte de "nan j’rigole"', ben ça marche plus depuis longtemps. Grandissez.




Pas de petits hommes verts dans ce roman. La recherche spatiale est devenue une réalité depuis H. G. Wells et sa "Guerre des Mondes". Les martiens sont désormais ces pionniers courageux qui ont quitté la terre pour coloniser la planète rouge, la planète sœur.

Series

Review

Cet épais recueil rassemble des textes très divers autour de l'univers développé dans Mars la rouge, Mars la verte, Mars la bleue. On y trouve des nouvelles, des poèmes, des fragments sur le travail de l'auteur, des notes assez techniques, bref, des idées.
Et pour le lecteur ayant apprécié l'oeuvre initiale (comme moi), c'est vraiment très chouette. Parce que Robinson se détache ici du coeur de son récit (la terraformation de Mars et ses impacts politiques et scientifiques) pour s'approcher plus d'une visite de Mars sur le long terme. Ca met formidablement en valeur sa plume, pour faire des ces écrits quelque chose de très chouette.
On y retrouve par ailleurs des personnages et des thèmes déjà évoqués (la mémoire qui se délite au cours des 200 ans de vie des martiens, l'opposition entre les verts et les rouges, l'écologie, la politique).
Et en fait, je pense qu'il faut rapprocher ce livre du Silmarillon, pas seulement parce que j'ai relu ce dernier il y a peu. Dans les deux cas, on retrouve un auteur qui revient visiter son oeuvre maîtresse pour y ajouter des détails, en peaufiner le contenu, en quelque sorte. Dans les deux cas, ce sont des oeuvres particulières, puisqu'elles n'existent qu'en lien avec une oeuvre plus grande. La différence étant que là où Tolkien fait oeuvre de théologie dans une approche tout sauf facile Robinson, au contraire, essaye d'alléger le propos de son oeuvre initiale à travers une vision plus touristique de Mars : il y aura de l'escalade, du bateau sur glace, des réflexions sur le sens de la vie, mais rien d'aussi lourd que ce qu'il y avait dans sa trilogie initiale.
Pour le dire autrement, c'est une très bonne oeuvre pour ceux qui ont déja apprécié les romans précédents. Pour les autres, ce sera sans doute difficilement lisible.


J’ai des collègues qui ont lancé une chaîne Twitch. C’est beaucoup trop génial.



Wow, je connaissais la détection avec Tika, mais pas celle avec Java, et encore moins l’adaptateur permettant d’utiliser la méthode du JDK avec la puissance de Tika


Une vision moderne de la netiquette dans les logiciels de messagerie instantanée : ne pas solliciter l’attention si il n’y a pas un message derrière





Une fois que vous avez suivi le tutoriel (très basique) de Microsoft, ce projet GitHub vous aidera à approfondir vos connaissances avant de tenter des choses plus …​ sophistiquées


Il y a quelques temps, j'avais entamé un projet de lifestream, un outil qui me permettrait de rassembler au même endroit l'ensemble de mes écrits quelquesoit (ou à peu près) le support. Après quelques alternoiements, j'ai enfin une version qui marche, et j'en suis plutôt content (même si la synchronisation depuis ma machine vers les serveurs web de free.fr est encore un peu capricieuse). Je retiens de ce projet plusieurs choses.

D'abord, un peu comme sur ma mission actuelle, faire les choses simplement, c'est mieux, surtout lorsque le mainteneur reprend le code après une pause de deux ou trois ans.

Ensuite, certains choix de dépendances peuvent faire mal. Et c'est drôle parce que ça me rappelle cette discussion récente

En effet, pendant longtemps pour mon lifestream, je n'utilisais volontairement que HtmlUnit comme client web. Et pour Shaarli, comme pour Goodreads, ça marchait très bien. En revanche, pour Wordpress.com, je n'ai jamais réussi à passer la page de login. Elle a pourtant l'air simple, cette page, non ? Eh bien en fait, c'est une horreur sans nom qui ne fonctionne qu'avec le Javascript, et pire qu'avec "simplement" du Javascript, il vous faut le vrai environnement d'exécution d'un navigateur, et pas ce que propose HtmlUnit. De ce fait, j'ai dû changer mon fusil d'épaule et remplacer le modeste HtmlUnit par la lourdeur de Selenium (qui pilote dans ce cas Firefox). Et on voit revenir le débat que ma question avait levé, dans une version différente.

Parce que clairement, personne ne se voit coder en une journée un client web. En revanche, en choisir un qui colle bien à mes besoins est assez facile (même si en l'espèce passer à Selenium implique que la "machine" qui fait tourner mon lifestream doit disposer d'un vrai navigateur, ce qui est une sacrée contrainte). Alors comment je peux faire le lien entre ce gros bloc fonctionnel et la petite dépendance que peut être la définition d'un composant de programmation fonctionnelle comme Either ?

Parce que c'est bien ce que me reprochent Nicolas et Loïc, non ?

Oui, c'est bien ce qu'ils me reprochent, ne pas coder Either moi-même

Eh bien dans ce cas, qui est en fait le même que celui du navigateur web, la vraie question est : est-ce que je veux entrer dans le détail de cette abstraction parce que je prétends la comprendre mieux que les développeurs initiaux ? Dans le cas précis d'Either, je pourrais utiliser la défense classique : pourquoi utilisez-vous le JDK plutôt que de tout recoder depuis objet ? Mais en vérité, ça n'est pas la bonne défense. La bonne défense, c'est que pour moi, Either (d'autant plus après la lecture d'un très bon article introductif sur les monades) est une des briques de base de la programmation fonctionnelle, et que je peux difficilement me permettre de recoder cette brique de base si je n'ai pas compris l'ensemble des détails afférents. Et clairement, je n'ai pas les connaissances suffisantes pour ce faire.

Et la vérité, c'est que pour moi, l'une des raisons fondamentales à l'usage de dépendances, c'est d'utiliser des abstractions sur étagères plutôt que de les recréer moi-même. J'en veux pour preuve un autre exemple, dans ce même projet de lifestream. Dans ce projet, j'utilise le très pratique commons-vfs pour lire et écrire dans les systèmes de fichiers (ça simplifie bien la vie). Et j'ai récemment ajouté la lecture des fichiers dans le zip fourni par l'export de Wordpress. Or l'implémentation standard de commons-vfs n'est pas capable de lister le contenu d'un zip. Mais, comme j'ai déjà beaucoup utilisé cette librairie, je connais bien cette limitation ... et j'ai même écrit une librairie complémentaire : commons-vfs-truezip. J'ai donc utilisé cette extension à cette librairie pour supporter mon cas d'utilisation, sans perdre les fonctionnalités que m'apporte commons-vfs. Et je crois que ça montre bien quelle est ma méthode : utiliser les dépendances qui ne correspondent pas au projet que je développe, même si j'ai moi-même créé ces dépendances, plutôt que de faire de mon code une solution à des tonnes de problèmes différents.

On verra ce que cette méthode donnera pour mon prochain "gros" projet ...


A suivre : peut-être un plugin Keepass pour cliquer sur les espèces de claviers virtuels ridicules des sites web bancaires …​



Je suis franchement d’accord avec ce coup de gueule d’un contributeur Elastic. Et la vision d’AWS en tant qu’ogre de l’open-source (ce qu’ils sont dans bon nombre de cas) ne change pas grand chose à l’affaire : les engagements moraux ne valent que s’ils sont tenus même dans les circonstances difficiles.


Il semble que si je veux implémenter de la reconnaissance de calculatrice à l’écran dans Keepass, je doive me mettre à C\# …​. Damn ! En tout cas, je pourrais le faire dans VSCode, c’est déja ça


La première fois que j’ai lu quelque chose sur cette méthode, c’était je crois Emmanuel Bernard qui en parlait. Je l’applique maintenant systématiquement, et ça marche étonnamment bien !


Encore des icônes ? Cool ! J’aime l’idée d’avoir plein d’icônes à ma disposition !


Un logiciel *extrêmement\* astucieux pour enfin utiliser facilement n’importe quel device comme écran secondaire.


Je suis carrément d’accord avec ça. J’ai un certain nombre d’issues github qui ont été fermées par ce genre de bot et franchement, ça m’énerve.



Les principes exposés ressemblent à la manière dont j’aimerais coder du front-end (si je devais faire ça, ce qui n’est pas le cas).


D’autres principes intéressants. J’aime en particulier le "use your own work" qui est précisément ce que je fais pour mes projets open-source


Un éditeur dédié à l’écriture de nouvelles ou de romans. A chaque fois que je vois un truc comme ça, ça me donne envie de me lancer dans l’écriture …​ Mais je me retiens, parce que bon, je n’aurais pas le temps.


Avec cette API, vous pouvez développer des applis comme en 1990 pour le terminal, le tout dans un style assez proche de Swing



Un wiki sacrément intéressant sur l’intersection entre l’informatique et les maths, mais peut-être un peu au-delà de mes compétences.




Une belle liste de recommandations pour rendre son site accessible et responsive, bref, responsable.



J’avais déja fait la même chose avec CDI et …​ c’était beaucoup, mais alors beaucoup plus facile. Là, ça resemble à du bon gros hack.


Absolument pas effrayant. Parce qu’avec ça, même plus besoin de ficher les gens, il suffit de laisser l’ordinateur les regarder. Et pour le coup, ce serait vraiment bien de comprendre quelles features permettent la détection


La médecine est une science, et comme telle, avance en se corrigeant en permanence. Ici, on apprend que le taux de choléstérol n’a que peu de rapport avec le diabète ET la longévité …​


Ooooooh, un catalogue de concept-cars, un tas de voitures aussi incroyables qu’inutiles. Malgré moi, ça me fait rêver …​


Je découvre ce site qui liste de façon *très\* précise, carte à l’appui, toutes les antennes freemobile (et j’imagine que la même chose existe pour les autres opérateurs mobiles)




https://mcfunley.com/choose-boring-technology[Dan McKinley

Choose Boring Technology]

Je crois que je n’avais jamais lu cet article, dont j’ai pourtant déjà entendu parler bien des fois *et\* dont j’ai déjà recommandé certaines idées. J’aime en particulier beaucoup les jetons d’innovation, qui devraient être clairement affichés.


Tiens, j’ai bien l’impression que ça pourrait être utile, maintenant que mes congés sont synchronisés depuis l’appli de gestion de temps vers Google Agenda …​


Oh mais Eclipse Theia est basé sur les mêmes composants que VSCode ? Ca me donne envie de faire le switch, juste pour continuer à utiliser Eclipse 🤣


Si vous utilisez Postgres (et en fait, vous devriez, parce que c’est trop bien), il y a là quelques astuces bien subtiles






1984. Holly Sykes, adolescente, s'enfuit de chez elle. Quand une vieille dame mystérieuse lui offre du thé, elle ne sait pas dans quoi elle s'engage. Malgré elle, Holly devient la gardienne du secret des Horlogers, et leur protectrice contre d'autres Immortels : les Anachorètes. Mais quarante ans plus tard, c'est pour sa propre survie que Holly doit percer le mystère de cette étrange rencontre...

Review

Ce livre a été chaudement par Raoul Abdaloff et René-Marc Dolhen, je me devais donc de le lire.
C'est donc l'épaisse biographie d'Holly Sykes, une auteure fictive. Mais comme c'est un roman de David Mitchell, il y a plusieurs étrangetés.
La première, stylistique, est que le roman est raconté en 7 parties distinctes, qui vont de l'adolescence à la vieillesse d'Holly. Et ces 7 parties sont centrées autour de personnages différents, dont le point commun est évidement Holly Sykes. Ca donne une vision très éclatée de la vie de cette dame, et une variation de style assez intéressante, puisqu'on passe d'Holly à une espèce d'anglais prétentieux (et sociopathe) qui nous fait un truc façon American Psycho (de ce que j'ai compris de cette oeuvre, puis à un reporter de guerre, et autres intervenants plus ou moins proches, avant de revenir conclure le roman avec un dernier chapitre raconté par elle-même.
La deuxième étrangeté est que Holly est mêlée malgré elle à une sombre histoire d'Horlogers et d'Anachorètes, dont on ne comprend le détail qu'au fur et à mesure des chapitres. Et cette découverte progressive est franchement fascinante.
Cependant, le roman souffre d'un dernier chapitre complètement apocalyptique. En effet, dans celui-ci, les eaux sont montées, le monde globalisé s'est effondré, et il ne reste plus que des îlots de civilisation attaqués par la barbarie humaine. Et je trouve ce genre de fin à la fois indigne d'un roman du style de celui-ci, et indigne d'un auteur comme David Mitchell.
Malheureusement, ce dernier chapitre a beaucoup cassé en moi l'intérêt pour ce roman. En fait, je l'ai fini en traînant les pieds, alors que les premiers chapitres m'avaient donné énormément d'enthousiasme. Je pense d'ailleurs sincèrement que ce dernier chapitre était de trop ...
Ca reste néanmoins une bonne lecture.


Un interpréteur Ruby codé en Rust …​ et compilé en WASM (du coup le playground Ruby s’exécute dans le navigateur)



De l’innovation dans le monde git qui sort de la vision classique et bien pourrie des branches …​


C’est juste au coin de la rue, et c’est très chouette !


Je crois que c’est le premier article sur les monades que je comprenne vraiment (normal, puisqu’il s’adresse précisément à moi).


Donc des gens ont encore réinventé un langage de description de texte 🤨 …​ Et comme les accolades, c’est tendance, il y a des accolades 🙄







Alors ça, c’est du matériel de base très chouette pour des présentations, non ?


Oh Aaron, comme tu es regretté. Vous savez qu’aujourd’hui, le seul endroit d’où son combat pour le libre accès à la science peut continuer librement est l’Iran ? Un chouïa ironique …​


Je ne parle d'habitude pas des tentatives d'individus pas si bien intentionnés de pénétrer dans ma boîte mail.

Mais là, mon compte free reçoit maintenant des messages finement forgés. Laissez-moi vous montrer un exemple de message ...

Mon adresse mail n'est évidement pas tontonjohnny@free.fr ... qui est néanmoins une adresse free.fr parfaitement valide. Tout comme ebp.com d'ailleurs. Les pièces jointes sont évidement de vraies factures émises par EBP pour un de ses clients qui existe réellement. Mais regardez bien l'url qui s'affiche en bas quand je mets ma souris sur "Accéder à ma facture". Ca n'est certainement pas une url chez ebp. Donc c'est un faux. Et en cliquant sur ce lien, on arrive finalement sur de bonnes pages bien crapuleuses : installation d'antivirus à la manque, participation à des tirages au sort bidon, bref, tout y passe. Alors comment ces messages arrivent-ils chez moi ?

C'est le moment de jeter un oeil aux entêtes

Return-Path: info.fr@ebp.com
Received: from zimbra43-e7.priv.proxad.net (LHLO
 zimbra43-e7.priv.proxad.net) (172.20.243.193) by
 zimbra43-e7.priv.proxad.net with LMTP; Fri, 8 Jan 2021 15:22:01 +0100 (CET)
Received: from bookyoo.com (mx28-g26.priv.proxad.net [172.20.243.98])
	by zimbra43-e7.priv.proxad.net (Postfix) with ESMTP id 15FD553742D
	for <nicolas.delsaux@free.fr>; Fri,  8 Jan 2021 15:21:53 +0100 (CET)
Received: from bookyoo.com ([5.139.18.132])
	by mx1-g20.free.fr (MXproxy) for nicolas.delsaux@free.fr;
	Fri,  8 Jan 2021 15:22:01 +0100 (CET)
X-ProXaD-SC: state=HAM score=0
X-ProXaD-Cause: (null)
Content-Type: multipart/mixed;
 boundary=--boundary_7272_789646fc-a564-46c2-b8cd-0f7a6d6b092d
MIME-Version: 1.0
Reply-To: no-reply@ebp.com
Subject: =?utf-8?B?TWlzZSDDoCBkaXNwb3NpdGlvbiBkZSB2b3RyZSBmYWN0dXJl?=
 =?utf-8?B?IE7CsDAwOTE1MjAwMDI=?=
Message-ID: <491aded745ca4af31dc241278d594bdd@mwinf5c81.me-wanadoo.net>
Date: Fri, 08 Jan 2021 14:11:29 +0000
From: "EBP service Client" <info.fr@ebp.com>
To: tontonjohnny@free.fr


----boundary_7272_789646fc-a564-46c2-b8cd-0f7a6d6b092d
Content-Type: text/html; charset=utf-8
Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

Pas la peine de mettre le contenu du message, hein.

Donc, qu'est-ce qu'on observe ? D'abord, que le champ To: correspond bien à la mauvaise adresse. Personnellement, je pensais que free.fr vérifiait bien que ce To: correspondait bien à l'adresse mail. Du coup, il y a quelque chose qui m'échappe ...

Et du coup, je suis très intrigué ...

Surtout que les mails frauduleux ne sont évidement pas toujours des mails ressemblant à ceux d'EBP ...

En revanche, si on regarde les champs Received:, le mail vient de Chine.

Mais on peut aller plus loin ... regardez cette question sur superuser How can I find out where an email really came from?

Ca nous amène sur la MX Toolbox, qui semble indiquer des problèmes, mais je ne suis toujours pas sûr de comprendre comment ce mail a pu arriver dans ma boîte mail ...