AEgypt
Je n'arrivais déja pas à me souvenir de l'histoire en le terminant, alors n"espérez pas qu'aujourd'hui je puisse y penser.

En fait, le problème, c'est que dès le début, j'ai été noyé par les différents personnages qui se mélangent les uns aux autres sans aucune séparation : on passe du "héros" ou plutôt du personnage principal de Pierce Moffet au Docteur Dee ou à Giordano Bruno sans rien pour nous signaler ces passages, ce qui est très déstabilisant. Déja, ca rendait les choses difficiles, mais je me suis accroché par habitude : je ne supporte pas de ne pas terminer un roman. Le problème, c'est que pour avoir un roman, il faut une histoire. Et là, il n'y en a aucune : il ne se passe quasiment rien. C'est digne de L'emploi du Temps La voie du sabre La voie du cygne Les mailles du réseau Les loups des étoiles La reine des anges L'oeil du fouinain Les voies d'Anubis Le fils des ténèbres Le faiseur de veuves Le grand livre des gnomes Les petits dieux L'étoile de ceux qui ne sont pas nés La tour des rêves Mécomptes de fées Le pays de Cocagne Les solariens Les noces pourpres L'épée de feu Le dieu venu du Centaure Les ombres de Wieldstadt de Michel Butor Michèle ALBARET Michelle CHARRIER Michel RIVELIN Michel PAGEL Michel DEMUTH (pour ceux qui connaissent). Je sais bien que théoriquement, ce roman fait partie d'un cycle, et que du coup, l'action est plus longue à se mettre en placce. Seulement, n'avoir aucune action ni quoi que ce soit de digne de ce nom à se mettre sous la dent après 450 pages, c'est frustrant. C'est d'autant plus frustrant que j'avais lu Le Parlement des fées Le guet des orfèvres Le grand livre des gnomes Le vin des dieux Le faiseur de veuves Le fils des ténèbres Le frère des dragons du même auteur, où une action presque aussi faible m'avait apporté nettement plus de satisfaction.
Alors ? Que faire, que dire ? Rien en fait, puisque je n'ai vu dans ce roman qu'un épais tas de papier inintéressant et que, pour une fois, arrivé à la page 300, à peu près, je n'espérais plus qu'une chose : en avoir fini ! Et oui, je me voyais mal arriver sur fras et dire c'est nul, tellement nul que je ne l'ai pas fini. Il y aurait forcément eu quelqu'un pour me dire que j'avais loupé l'essentiel.