Le guet des orfèvres

Encore un formidable roman de Pratchett , où l'humour omniprésent n'est (avantage suprême) qu'un outil dont se sert l'auteur pour nous servir un passionant récit, dans la ville (qu'il dit foisonnante) d'Ankh-Morpokh.

Nicolas Delsaux
Informations aimablement fournies par la Noosfere .
Le guet des orfèvres Les annales du Disque-Monde , volume 15 Auteur : Terry PRATCHETT Traducteur : Patrick COUTON Editeur : POCKET Collection : Fantasy (2000 - ) Parution : février 2004 ISBN : 2-266-13698-4

1 L'histoire

Dans Ankh-Morpokh l'insouciante, par une canicule que ne renierait pas notre bon gouvernement, d'étranges événements ont lieu. C'est d'abord l'explosion d' un dragon dans la guilde des assassins, c'est ensuite le recrutement par le Guet de nouvelles recrues : un nain, un troll, et une femme, de manière à ne pas taxer la politique du Patricien d'espécisme, c'est enfin une succession de meurtres étranges.

Dans tout ça, on retrouve l'inimitable patte de Pratchett , avec le brave Gaspode (1) (1) : VILAIN CHIEN , Vimaire et tous ses potes du Guet, et Ankh-Morpokh, qui, même lorsqu'elle est censée n'être qu'une figurante, prend toute sa mesure.

2 Mon avis

Autant le dire tout de suite, je suis fan de Pratchett . Et, comme tout fan qui se respect, je jubile devant chacun de ses romans. Là, j'avoue que j'éai été très surpris : l'intrigue policière prend vraiment bien, et on suit avec délectation les errances de ces agents du Guet recherchant un mystérieux assassin.

De plus, cette enquête se double d'une étude assez fine des différents personnages (comme à chaque fois me direz-vous) qui sont tous en pleine mutation : Vimaire avec son départ à la retraite et son mariage, Carotte avec son irrésistible gentillesse, Chicard ... euh, Chicard, quoi, et enfin Gaspode, dont la santé mentale ne fait plus aucun doute : pour un chien, il ne va vraiment pas bien.

Enfin, j'ai trouvé assez amusante l'utilisation du fousi de Pratchett : dites, ça ne vous a pas rappelé certaine épée noire ? Certain albinos contraint de s'en servir ? Moi si.

Je ne peux donc donner qu'un conseil aux fidèles pratchettiens : lisez-le. Pour les autres, je ne dirais qu'une chose : tout irait mieux si on écoutait plus souvent les orangs-outangs.