Le vin des dieux
- Index
- Le grand livre des gnomes
- Les tribulations d'un mage en Aurient
- La saison des conquêtes
- Les noces pourpres
- La confrérie des loups
- Mécomptes de fées
- Nobliaux et sorcières
- La voie du cygne
- Harry Potter
- L'invincible forteresse
- Conan l'invincible
- Intrigues à Port-Réal
- Le fils des ténèbres
- La saga d'Uasti
- L'apprenti assassin
- Le vin des dieux
- Le huitième sortilège
- La tapisserie de Fionavar
- Abyme
- Thomas le rimeur
- La compagnie noire
- L'épée de feu
- Les masques de Wieldstadt
- Le guet des orfèvres
- La voie du sabre
- Les ombres de Wieldstadt
- Tigane
- Conan l'aventurier
- Accros du Roc
- Les petits dieux
- La forêt des Mythagos
- Mémoire vagabonde
- Sourcellerie
- La huitième couleur
Un conte de fées qui ne se cache pas, et connaît les règles du genre.

Ce livre raconte l'histoire d'Amatus, un prince puni pour avoir goûté trop tôt au vin des dieux, et qui va vivre presque tout le livre avec juste sa moitié droite.
Dans tout lecteur de fantasy, il y a un enfant avide de conte qui sommeille. Et ce livre a été écrit pour cet enfant. Sous couvert d'un roman de fantasy classique, on tombe dans une espèce de conte bizarre, muni d'une forme d'auto-dérision, où tous les personnages savent qu'ils sont dans un conte (1) (1) : d'ailleurs, ils utilisent à plusieurs reprises les règles du conte à leur avantage , et où l'histoire suit également les règles du conte. Ainsi, après une mise en situation très claire, où on voit notamment le capitaine de la garde capable de se trancher lui-même la tête avant de remettre son arme au fourreau, on suivra avec étonnement Amatus, et ses quatre compagnons magiques, recouvrer peu à peu son intégrité, ainsi que celle du royaume dont il est le prince (2) (2) : évidement, un héros ne peut être que noble, et quelle meilleure noblesse qu'un prince de sang ? .
J'avais découvert Barnes avec la mère des tempêtes , et ce récit change complètement la vision que je pouvais en avoir, car on trouve ici une vision distanciée tout à fait sympathique, et une approche du conte riche de nombreux aspects, de la nécessité des sacrifices (nombreux et souvent bien décrits) à l'humour un peu absurde qui peut transparaître dans certaines situations (notamment lorsque Dick Tonnerre explique la nécessité d'avoir des brigands mariés pour qu'ils soient efficaces), il y a de très nombreuses choses à découvrir dans ce roman, qui laisse lorsqu'on le ferme un goût de rêve, certes un peu enfantin, mais diablement agréable.