Conan l'invincible
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- Nobliaux et sorcières
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- Conan l'invincible
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- Le fils des ténèbres
- La saga d'Uasti
- L'apprenti assassin
- Le vin des dieux
- Le huitième sortilège
- La tapisserie de Fionavar
- Abyme
- Thomas le rimeur
- La compagnie noire
- L'épée de feu
- Les masques de Wieldstadt
- Le guet des orfèvres
- La voie du sabre
- Les ombres de Wieldstadt
- Tigane
- Conan l'aventurier
- Accros du Roc
- Les petits dieux
- La forêt des Mythagos
- Mémoire vagabonde
- Sourcellerie
- La huitième couleur
N'est pas Howard qui veut, et cet opus des aventures du féroce barbare nous le démontre de manière éloquente.
Mon avis
Comme beaucoup d'entre vous le savent, je suis un fan du musculeux barbare sous la plupart de ses incarnations : le cinéma, les romans, tout ça ça me plaît bien. Alors, qu'est-ce qui pourrait m'empêcher d'apprécier cet assez court roman où, encore une fois, le barbare va affronter un mal innommable pour le renvoyer dans les profondeurs dont il n'aurait jamais dû sortir ?
Si ce roman avait été l'oeuvre de Howard , rien, évidement, n'aurait pu m'empêcher de louer les formidables qualités narratives de ces épopées barbares, qui renvoient le Seigneur des anneaux La reine des anges Le vin des dieux à son rôle de pensum diarrhéique (1) (1) : Dit comme ça, ça fait comme si je ne pouvais pas piffrer cet oeuvre surdimensionnée, surmédiatisée. Bon, en fait, c'est un peu la vérité, sauf que ça a donné de vrais bons films. Mais Conan a lui aussi donné au moins un authentique chef-d'oeuvre. . Seulement voilà, l'auteur n'est pas l'illustre dépressif, mais un vulgaire gratte-papier du nom de Robert Jordan . Vous savez, celui de La roue du temps La mère des tempêtes La voie du cygne La voie du sabre (2) (2) : qui comme monstruosité littéraire bodybuildée ramène l'annuaire des terres du milieu suscité au rang de lecture d'après-midi brumeuse. ?
Et il s'avère que certains éléments, qu'on peut croire spécifiques à son grand oeuvre, sont en fait des éléments propres à son univers, comme par exemple la guerre des sexes, présentée ici par l'opposition entre notre héros parmi tous et celle qu'on surnomme "le Faucon rouge" mais qui n'en a qu'assez peu les traits. Et vous pouvez me croire, essayer de faire rentrer le guerrier taciturne dans la peau de l'homme perplexe devant les insondables mystères de la féminité, ça ne marche absolument pas. Du coup, l'un des ressorts principaux de l'intrigue tombe à plat, et le lecteur (moi en l'occurence) essaye de se refaire une santé avec de la bagarre, de l'héroïsme, du sanglant, bref, du Conan ! Après tout, on est quand même là pour ça, non ?
Et bien non, l'auteur n'assure même pas le minimum de prouesses physiques qui auraient rompu tout autre homme. Et ça, c'est vraiment ignoble. D'autant plus que l'absence totale de style du récit rend le héros totallement ordinaire, prolixe dans ses paroles et presque conscient de ses actes (ce qui est quand même un comble pour ce monument du "Carpe Diem").
Est-ce que ça vaut le coup que j'aille plus loin ? je ne crois pas. Ce livre est un authentique roman de gare, terminé et oublié deux heures après avoir été commencé, et je me demande même ce qui a bien pu me prendre de lire un truc pareil. A bon entendeur,..
- (1) : Dit comme ça, ça fait comme si je ne pouvais pas piffrer cet oeuvre surdimensionnée, surmédiatisée. Bon, en fait, c'est un peu la vérité, sauf que ça a donné de vrais bons films. Mais Conan a lui aussi donné au moins un authentique chef-d'oeuvre.
- (2) : qui comme monstruosité littéraire bodybuildée ramène l'annuaire des terres du milieu suscité au rang de lecture d'après-midi brumeuse.