Les tribulations d'un mage en Aurient

Le titre est-il suffisament explicite, ou vous faut-il des détails supplémentaires ?

Nicolas Delsaux
Informations aimablement fournies par la Noosfere .
Les tribulations d'un mage en Aurient Les annales du Disque-Monde , volume 17 Auteur : Terry PRATCHETT Traducteur : Patrick COUTON Editeur : POCKET Collection : Fantasy (2000 - ) Parution : février 2005 ISBN : 2-266-14803-6

Mon avis

Je n'aime pas dire du mal, mais Terry Pratchett n'écrit pas toujours des chefs-d'oeuvre de la littérature. Une fois posée cette évidence, force est de reconnaître que ce tome des Annales du Disque-Monde Les mailles du réseau Je suis une légende Au tréfonds du ciel La voie du sabre Accros du Roc Des fleurs pour Algernon Les plus qu'humains Les masques de Wieldstadt Valentin de Majippor L'orbite déchiquetée L'anneau de Ritornel La voie du cygne Chroniques de Majippor quoique très intéressant, n'est pas inoubliable.

Non parce que les personnages n'y sont pas à la hauteur. Avec Cohen le barbare (1) (1) : Ma définition du bonheur ? Une soupe bien chaude et du papier-toilette sec ! et Rincevent (2) (2) : Oui, vous avez bien lu, Rincevent, celuilà même qu'on avait laissé dans les dimensions de la basse-fosse à la fin de Sourcellerie et qui s'en revient, aussi courageux que toujours , le quota de personnages fascinants est atteint sans problème, d'autant plus que le méchant de l'histoire a un je-ne-sais-quoi de tout-à-fait décap(it)ant.

Non, en fait, le problème, comme à chaque fois qu'il y a usurpation, c'est qu'on ne sait jamais à quel moment se joue l'histoire. Et, apparement, là, elle ne se joue pas au moment où Pratchett le souhaite.

Parce que même si sa bataille épique entre sept vieillards et un million de soldats (qui n'a donc aucune chance d'être gagnée par ces derniers) est remarquable, elle manque de personnalité. Alors même que la fuite des cachots est formidable de pratchettitude.

Bref, même si c'est, dans l'absolu, un intéressant roman de fantasy, il s'agit là d'un Pratchett assez mineur. Bien sûr, il est mieux que La huitième couleur (3) (3) : Reconnu borne inférieure des romans du maîîîîîître , mais bon, il n'est pas fabuleux pour autant.